Haïti s’enlisse dans l’insécurité de jour en jour pour un aller sans retour et le”bandit légal” devient la norme. L’un après l’autre les quartiers populaires tombent sous le contrôle des gangs armés qui dictent leurs lois au su et au vu des autorités.
Les conflits entre gangs armés pour le contrôle de certains territoires a conduit non seulement au blocage de l’entrée Sud de la capitale haïtienne coupant ainsi l’accés à la région grand sud du pays, mais aussi au déplacement des habitants de la zone qui ont quitté leur maison.
C’est le même scénario qui se répète à l’entrée Nord de Port-au-Prince avec l’affrontement entre le gang des “400 mawozo” et celui des “chyen mechan”. Les gens fuient leurs maisons pour aller se réfugier sur la place de Clercine, le quartier de Marin a été barricadé et les activités sont réduites au point mort.
Port-au-Prince est livré aux bandits par le gouvernement qui adopte une attitude “manfouben”. Comment comprendre qu’un bandit intime l’ordre au PM/président Ariel Henry de tenir la police à l’écart de ce conflit au risque de s’en prendre à la population.
