Assassinat du président de facto Jovenel Moïse: La Police Nationale fait-elle fausse route ou manipule-t-elle la population ?

Les informations circulant sur les circonstances de l’assassinat du président de facto Jovenel Moïse ne sont pas claires. La nation haïtienne a l’obligation de prendre du recul pour bien cerner ce qui s’est réellement passé car cela pourrait aider le peuple haïtien à bien faite face à son avenir.

Jovenel Moïse recevait-il des menaces de mort ? 

D’après l’une de ses déclaration publique où il se disait être un “zo pwason ki kole nan gòj yo”, nimporte qui peut conclure par l’affirmative. En plus, une servante de Dieu, la soeur Laura, avait prédit que la mort le frapperait avant l’année 2022. Dans ce cas des mesures ont-elles été prises pour renforcer sa sécurité ? Qu’a fait l’Agence Nationale d’Intelligence ?

Faille ou complicité du système de sécurité.

Ce problème a déjà été posé lors de l’assassinat de Mtre Monferrier Dorval. Comment comprendre qu’un commando puisse passer le perimètre de sécurité et entrer dans la résidence du président de facto Jovenel Moïse. Y-a-t-il échange de tir entre les gardes du corps et le commando ? Tout étant passé si facilement, des citoyens avisés pensent que le president Jovenel Moïse pourrait bien connaître bien les personnes qui l’ont assassiné. Rat kay kap manje pay kay.


Le président Jovenel Moïse a-t-il été torturé ?

D’après les informations rapportées, à part de la cible et la première dame, aucune autre personne n’a été bléssée. En fonction du constat légal fait le juge Carl Henry Destin mentionnant les détails suivants : jambe et bras cassés, œil gauche crevé et 12 orifices ont été constatés sur son corps, des citoyens se questionnent sur l’évantualité que le president Jovenel  Moïse ait été torturé. Seul un professionnel de la médecine légale peut nous en dire long sur cet aspect.


Ce qu’on nous dit sur le commando.

En plus d’être présenté comme des mercenaires par le premier ministre de facto Claude Joseph, le commando s’est fait passé pour des agents de la DEA. Ce dernier élément implique obligatoirement une intervention des États-Unis d’Amérique pour clarifier la situation.

Pour finir, disons que Haïti est un pays où toujours l’enquête se poursuit. En annoncant avoir tué 4 et arrêté 2 des mercenaires, le directeur a.i de la PNH, Léon Charles veut clôre l’enquête sur l’assassinat. Mais certains observateurs font remarquer que ce sont des boucs émissaires qui ont été présenté à la nation. Ils se basent sur le fait que théoriquenent les mercenaires sont des professionnels qui, dans leur opération, comptent sur la logistique et planifient leur exfiltration. Les personnes qui ont été tuées et arrêtées sont bien connues des autorités et ont coopéré avec elle pour faire face à des gangs armés.

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